8e rencontre : La Bolduc (1894-1941)
Date : 4 mai 2021 à 19 h
Invité : Steve Normandin, auteur-compositeur-interprète
Animateur : Éric Bédard, historien
Lieu : En webdiffusion
Titre de la rencontre : La Bolduc (1894-1941)
Résumé de la rencontre :
- Source : Wikimédia Commons, domaine public.
Mary Travers, madame Édouard Bolduc, La Bolduc. Une Québécoise au destin singulier, extraordinaire et tragique. Rien ne prédestinait cette femme, mère de famille, à devenir musicienne professionnelle, chanteuse et auteure. Bien que sa carrière fût brève à cause de la maladie, son œuvre prolonge sa présence et sa mémoire année après année. Madame Bolduc incarne une icône de la culture populaire québécoise : quelles en sont les raisons ? Pourquoi sommes-nous encore imprégnés de ses chansons dans le Québec du XXIe siècle ? Quelles sont les principales qualités des textes et des interprétations de Madame Bolduc ? Entre faits et légendes, l’image publique de Mary Travers nous parvient par un miroir déformant du temps qui passe, des trop rares témoignages et du rapport amour-haine que cette femme a provoqué, bien malgré elle, adulée et incomprise en son temps par un peuple en mal d’identité.
Notes biographiques :
- Photo : Alain Vorimore
Depuis vingt-cinq ans, Steve Normandin chante sur les scènes du monde avec son piano et son accordéon comme compagnons de route. En plus d’être auteur-compositeur-interprète, il met ses talents d’accompagnateur au service de Clémence Des Rochers, Marie Michèle Desrosiers, Raymond Lévesque, Isabelle Boulay, Paule-Andrée Cassidy, Suzie LeBlanc et Robert Lepage. Steve Normandin se passionne pour les disques 78 tours et les partitions anciennes : son intérêt marqué pour la musique populaire le révèle comme consultant lors d’importantes expositions (bals populaires et accordéonistes de Saint-Pierre et Miquelon à L’Arche – Musée et Archives en 2012, Paris en Scène au Musée de la civilisation de Québec en 2013. Depuis 2014, il est invité comme chroniqueur à l’émission Aujourd’hui l’Histoire diffusée sur Ici Première Radio-Canada. Steve Normandin partage son temps entre son Québec natal et sa France d’adoption, où il demeure depuis février 2015.