Membres honoraires

L’honorariat est octroyé aux membres les plus méritants de la Fondation Lionel-Groulx, en reconnaissance de leur contribution ou de leurs services exceptionnels.

André P. Asselin

Me André P. Asselin

Président de 1996 à 2008

Avocat, né à Québec en 1942, petit-fils du journaliste Olivar Asselin. Spécialiste en droit des affaires et droit international, il est associé au cabinet De Granpré Godin durant de nombreuses années. Membre de l’International Bar Association, du Comité du Commerce international à la Chambre de commerce du Québec et à l’Association des manufacturiers du Québec.

En plus d’être administrateur à la Fondation Lionel-Groulx, il est gouverneur de la Fondation du Barreau du Québec et arbitre accrédité au Centre d’arbitrage commercial et international du Québec.

Hélène Pelletier-Baillargeon

Hélène Pelletier-Baillargeon

Administratrice de 1987 à 2015

Journaliste et essayiste, Hélène Pelletier-Baillargeon a poursuivi ses études littéraires à l’Université de Montréal, puis à l’École des hautes études et à la Sorbonne de Paris. De retour au Québec, elle rejoint l’équipe de rédaction de la revue Maintenant dont elle deviendra directrice de 1972 à 1974. Elle collabore ensuite à plusieurs revues et journaux et devient membre de divers organismes et conseils d’administration à vocation culturelle.

Comme auteure, elle a publié divers essais dont deux biographies : Marie Gérin-Lajoie, parue en 1985 et récompensée du Prix Maxime-Raymond de l’Institut d’histoire de l’Amérique française (IHAF) et Olivar Asselin et son temps, en trois tomes publiés en 1996, 2002 et 2010. Le troisième tome lui a valu le Prix de la Présidence de l’Assemblée nationale en 2011. Elle est membre de l’Ordre des francophones d’Amérique depuis 1991 et chevalière de l’Ordre national du Québec depuis 1999. Elle recevait en 2011 le prix Rosaire-Morin décerné par la Ligue d’action nationale.

Claude Béland

Président de 2008 à 2015

Avocat, membre du Barreau du Québec, Claude Béland (1932—2019) était professeur-associé à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), ainsi qu’à l’Institut de recherche en coopération de l’Université de Sherbrooke et intervenant au Collège des administrateurs à l’Université Laval. De 1987 à 2000, il a été président du Mouvement Desjardins.

Outre la présidence du conseil d’administration de la Fondation Lionel-Groux, il a également assumé la présidence du conseil d’administration du Mouvement démocratie et citoyenneté du Québec. Il a prononcé de nombreuses conférences tant au Québec qu’à l’étranger, en plus de recevoir des doctorats honoris causa de l’Université de Montréal (HEC), de l’Université Laval, de l’Université de Sherbrooke et de l’Université Jean Moulin, à Lyon, en France. Il est l’auteur de plusieurs articles et livres sur les coopératives, la démocratie et les procédures dans les assemblées délibérantes.

Jacques Genest

Dr Jacques Genest

Président de 1972 à 1988

Né à Montréal, Jacques Genest  (1919—2018) étudie au Collège Jean-de-Brébeuf puis à l’Université de Montréal où il obtient un doctorat de médecine en 1942. Il est également diplômé de trois établissements américains : le Harvard Medical School de Boston (1938-1939), l’hôpital John Hopkins de Baltimore (1945-1948) et l’Institut Rockefeller de New York (1948-1951).

En 1952, il fonde le Département de recherches biomédicales de l’Hôtel-Dieu de Montréal, établissement où il avait auparavant été résident en médecine et en pathologie (1942-1944) et chef interne (1943-1945). Il est professeur de médecine à l’Université de Montréal à compter de 1964 et à l’Université McGill à compter de 1970. En 1967, il fonde l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et en assume la direction jusqu’en 1984. Il est un spécialiste reconnu des maladies rénales et de l’hypertension, sujets sur lesquels il a rédigé plusieurs ouvrages scientifiques. De 1972 à 1988, il préside le conseil d’administration de la Fondation Lionel-Groulx, institution dont il est cofondateur en 1956. Membre de plusieurs sociétés savantes à travers le monde, il se mérite douze doctorats honorifiques et de nombreuses distinctions parmi lesquelles le prix Marie-Victorin (1977) et le prix Armand-Frappier (1996). Il est fait grand officier de l’Ordre national du Québec en 1991.

Juliette Lalonde Rémillard

Juliette Lalonde-Rémillard

Directrice générale de 1967 à 1989

Née à Vaudreuil en 1916 et décédée à Sainte-Dorothée en 2014. Elle étudie l’histoire et la littérature à l’Université de Montréal de 1937 à 1940 et obtient un certificat de bibliothéconomie en 1942. En 1937, elle entre au service de son oncle, le prêtre et historien Lionel Groulx, à titre de secrétaire particulière, poste qu’elle occupe jusqu’au décès de celui-ci en 1967.

Étroitement associée aux œuvres de son oncle, elle est secrétaire (1947-1967), puis secrétaire administrative (1967-1978), de l’Institut d’histoire de l’Amérique française et de la Revue d’histoire de l’Amérique française ; secrétaire administrative de la Fondation Lionel-Groulx (1956-1989) ; directrice-relationniste, secrétaire administrative et responsable de la documentation du Centre de recherche Lionel-Groulx (CRLG), organisme fondé en 1976 par la Fondation Lionel-Groulx, et dont elle est la principale animatrice jusqu’en 1989. En sa qualité de témoin privilégié de la vie et de l’œuvre de Lionel Groulx, elle participe à plusieurs entrevues radiophoniques et télévisées, et est invitée comme conférencière par diverses sociétés et organisations à vocation historique.Officiellement à la retraite à compter de 1989, elle siège au conseil d’administration de la Fondation-Lionel Groulx jusqu’en 2009. Publications : L’œuvre du chanoine Lionel Groulx : témoignages, bio-bibliographie (collab.), 1964 ; Mes mémoires / Lionel Groulx (éd.), 1970-1974 ; Lionel Groulx : journal 1895-1911 (éd. critique, collab.), 1984 ; Correspondance, 1894-1967 / Lionel Groulx (éd. critique, collab.), 1989- ; Cent soixante femmes du Québec, 1834-1994 (collab.), 1996 ; Lionel Groulx, l’homme que j’ai connu, 2000 ; auteure de plusieurs instruments de recherche du CRLG, elle signe aussi quelques chroniques et articles parus dans diverses revues, dont L’Action nationale, le Bulletin de l’Association des études canadiennes, Les Cahiers d’histoire du Québec au XXe siècle et la Revue d’histoire de l’Amérique française.

Bernard Landry

Bernard Landry

Administrateur de 2011 à 2018

Né à Saint-Jacques le 9 mars 1937, décédé le 6 novembre 2018. Il a étudié à l’Académie Saint-Louis à Saint-Jacques, au Séminaire de Joliette et à l’Université de Montréal où il fut diplômé en droit. Il a été admis au Barreau du Québec en juin 1965. Il a ensuite été diplômé en économie et finance à l’Université de Montréal puis il a poursuivi ses études à l’Institut d’études politiques à Paris.

Il a été président du comité de fondation de l’Union générale des étudiants du Québec et président fondateur de l’Association générale des étudiants québécois en France. Il a également été officier d’infanterie de milice, membre de l’exécutif de fondation de la Ligue des droits de l’homme, de l’Association canadienne des sciences politiques et de l’Association du Barreau canadien. De 1964 à 1968, il fut conseiller technique au cabinet du ministre des Richesses naturelles, adjoint au directeur général de la planification du ministère des Richesses naturelles, coordonnateur pour le Québec du Conseil canadien des ministres des Richesses naturelles et chargé de mission au cabinet du ministre de l’Éducation. Il a pratiqué le droit à Joliette et à Montréal de 1969 à 1976. Il fut également fondateur et premier titulaire de la Chaire en mondialisation des marchés agroalimentaires de l’Université du Québec à Montréal. Élu député du Parti québécois de 1976 à 1985, il occupa plusieurs postes dans les cabinets de René Lévesque et de Pierre-Marc Johnson : ministre d’État au Développement économique, ministre délégué au Commerce extérieur, ministre du Commerce extérieur, ministre des Relations internationales, ministre des Finances. Réélu député du Parti québécois de 1994 à 2005, il assuma diverses responsabilités dans les cabinets de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, notamment : vice-premier ministre, ministre des Affaires internationales, ministre de l’Industrie, du Commerce de la Science et de la Technologie, et ministre des Finance Élu président du Parti québécois, il fut Premier ministre du Québec de 2001 à 2003, puis Chef de l’opposition officielle de 2003 à 2005. Il a par la suite été professeur au Département de stratégie des affaires de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM et professeur invité à l’École polytechnique de Montréal. M. Landry est lauréat du premier prix Louis-Joseph-Papineau en 2005 et du titre de Patriote de l’année 2006, Commandeur de la Légion d’honneur, grand-croix de l’Ordre de la Pléiade et décoré de l’Ordre du Mérite de la Bavière. Il fut élevé au rang de grand officier de l’Ordre national du Québec pour sa contribution exceptionnelle à la vie québécoise le 19 juin 2008. Il a également reçu le prix Pierre-Bourgault en 2008.

Jean-Marc Léger

Jean-Marc Léger

Directeur général de 1989 à 1998

Né à Montréal en 1927, décédé à Montréal en 2011, journaliste, éditorialiste, diplomate, haut-fonctionnaire. Diplômé en droit, en sciences sociales et en histoire, il débute une carrière de journaliste à La Presse (1951-1956), où il est reporter et rédacteur dans le domaine de l’information internationale. En 1957, il passe à la salle de rédaction du Devoir, où il demeure jusqu’en 1962.

Son métier, qui le met en relation avec des collègues francophones de partout à travers le monde et sa grande passion pour la langue française, l’amènent à diriger l’Union canadienne des journalistes de langue française (1955-1961) et l’Association internationale des journalistes de langue française (1960-1962). De 1961 à 1963, il dirige l’Office de la langue française, rattaché au ministère des Affaires culturelles du Québec, nouvellement créé. Il est de retour au Devoir, à titre d’éditorialiste, de 1963 à 1967. De 1961 à 1978, il est le premier secrétaire général de l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), organisation dont il est un des fondateurs. Depuis Paris, il met sur pied l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), ancêtre direct de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et en assure le secrétariat général de 1970 à 1974. En 1978, le gouvernement québécois le nomme délégué général du Québec à Bruxelles. De retour au pays en 1981, il occupe divers postes dans la fonction publique québécoise : sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation (1981-1984), sous-ministre adjoint (1984-1986) et commissaire général à la Francophonie (1986-1989) au ministère des Relations internationales. Il termine sa riche carrière comme directeur de la Fondation et du Centre de recherche Lionel-Groulx (1989-1998) et conseiller en relations internationales. En plus d’être quatre fois docteur honoris causa, il est décoré des ordres nationaux du Québec, du Niger, du Gabon, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de France et de Belgique. Publications : Afrique française, Afrique nouvelle, 1958; La Francophonie : grand dessein, grande ambiguïté, 1987; Vers l’indépendance? Le pays à portée de main, 1993; Le temps dissipé : souvenirs, 1999.

Marcel Masse

Marcel Masse

Administrateur de 2005 à 2012

Né en 1936 à Saint-Jean-de-Matha dans la région de Joliette, décédé en 2014 à Sainte-Agathe-des-Monts. Il fit ses études en histoire contemporaine à l’Université de Montréal, en sciences politiques à l’Institut des sciences politiques de Paris, en civilisation française à la Sorbonne et en histoire politique et économique du Commonwealth au City of London College.

Après quatre années d’enseignement à Joliette, il est élu député de la circonscription de Montcalm à l’Assemblée législative du Québec en juin 1966. Membre du gouvernement de l’Union nationale. Il fut successivement ministre d’État à l’Éducation, ministre délégué à la Fonction publique, ministre des Affaires intergouvernementales et ministre de la Planification et du Développement. Réélu en 1970. Élu en 1984 et réélu en 1988 député progressiste-conservateur de Frontenac à la Chambre des communes du Canada.

Ministre des Communications (Culture), ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources et ministre de la Défense nationale. À compter de 1993, il a été président du Conseil de la langue française, Délégué général du Québec en France, président de la Commission des biens culturels du Québec, coprésident de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, président fondateur du Comité archives de l’Amicale des anciens parlementaires du Québec et président fondateur de la Société du Patrimoine politique. Il a aussi été président de la Société Héritage de Champlain et responsable de la réalisation de l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française. M. Masse était membre du Conseil privé du Canada, Officier de l’Ordre du Québec, Officier de la Légion d’honneur de France, Commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques, Commandeur de l’Ordre de la Pléiade, Citoyen d’honneur de la ville de Royan et a reçu la médaille du Conseil international des Archives.